Institut de démobilisation
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Ceci n’est pas le site de l’Institut de démobilisation. L’Institut de démobilisation n’a pas de site. Il ne fait que déposer ici (endroit parmi d’autres) ses productions.
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2008 (2)
02/2008
#6 Thèses sur le concept de grève
On pourrait être tenté de croire, à la lecture de ces thèses, que celles-ci opposent à la grève non-mythique, syndicale, une autre grève. Cette dernière serait la seule forme acceptable, l’autre une forme à dépasser. Mais la grève mythique n’est pas une autre grève qu’il s’agirait d’imposer à la place de la première. Car celle-ci seule existe. Et la grève mythique n’existe pas. Ces thèses ne disent donc pas aux grévistes réels : « Laissez là votre grève et venez à la nôtre. » Ce serait les tirer de la réalité où ils se trouvent vers l’irréalité; les tirer de l’intérieur vers l’extérieur… alors même que la grève, selon la thèse n°2, ne peut être qu’intérieure. La grève mythique a à venir habiter le réel et seule la grève réelle est réelle. Il est fréquent que les tenants de la radical-extériorité, dont une grande part de l’art s’épuise à critiquer la grève réelle sur laquelle ils vivent comme de (toujours bénéfiques) parasites, cultivent un mépris (sain, très souvent) de la grève réelle ; c‘est que le réel les rend tristes (la tristesse est la maladie de l‘extériorité, cf. thèse n °5 des Thèses sur le concept de radical-extériorité). Ces thèses sur la grève, au contraire, s’adressent à la grève réelle ; parlent à la grève réelle (de la grève mythique). La grève réelle et la grève mythique ne peuvent être tenues en un rapport d’exclusion : la grève mythique habite la grève réelle ou n’est rien qu’une utopie – un extérieur du monde. La grève réelle (syndicale), parce qu’elle naît du travail malheureux, n’est donc JAMAIS objet de mépris. La grève mythique, dont ces thèses sont les thèses, ne méprise pas la grève réelle. Il n’y a qu’une seule grève. Institut de Démobilisation, février 2008
02/2008
Grève du premier principe sur : Anecdote en vue de diminuer l’au-travail-moral de Heinrich Böll
Dans un port, sur l’occidentale côte de l’Europe se trouve un pauvrement-vêtu homme dans son pêcheurbateau et somnole. Un élégamment-vêtu touriste met justement un nouveau couleur-film dans son photo-appareil, pour
l’idyllique tableau photographier : bleu ciel, verte mer avec de paisibles,
neige-blanches vagues-crètes, noir bateau, rouges pêcheurscasquettes. Klick. Encore une fois : klick, et parce que toutes les bonnes
choses trois sont, et que sûr sûr est, une troisième fois : klick. Le sec, presque hostile bruit réveille le somnolant pêcheur, qui se – sommeillant – lève, sommeillant vers son cigarettespaquet fourgonne, mais avant qu’il le-cherché a trouvé, a lui le zélé touriste déjà un paquet devant le nez présenté, la cigarette pas directement dans la bouche mis, mais dans la main posée, et un quatrième klick, celui du briquet, clôt l’empressée politesse [X]. Par cet à peine mesurable, jamais démontrable excès d’habile politesse est une provoquée-gêne apparue, que le touriste – la payslangue maîtrisant – par une conversation de dépasser essaie.
10/2008
Relevés
Ces relevés sont des relevés de chiottes. Ils ont été effectués entre octobre 2003 et août 2008.
10/2008
Préface aux Relevés
« "Idiot cherche village" ou "Habile cherche demi-habile". Ce texte sert de préface aux « Relevés » publiés sur ce même site, et qui sont des relevés de chiottes. »
02/2008
Proposition d’une traduction, peu lissée, du début du chapitre 3 des Frères et sœurs Tanner, roman de Robert Walser, paru en 1907
Proposition faite, à Rennes et Berlin, par l’Institut de démobilisation.
06/2008
Der Hessische Landbote
L’Institut de démobilisation propose une semi-traduction du « Messager de Hesse ». Les auteurs de ce flugblatt-tract sont, l’un après l’autre, et l’un sans le consentement de l’autre : 1°) Georg Büchner, âgé de 21 ans ; 2°) Friedrich Ludwig Weidig, âgé de 43 ans. Les principes de la semi-traduction sont explicités à la suite du texte, dans une « Note des traducteurs ». Sur la couverture, du tract-cahier : « Le bœuf écorché » de Rembrandt, faute d’avoir pu reproduire, de Marc Trivier, Abattoir (1980). A propos de Büchner et de Weidig, à propos des circonstances d’écriture et de diffusion du tract, outre les informations dissimulées dans le « Lexique du non-traduit et du semi-traduit », voir le texte, présent bientôt dans ce dépôt : « Quelques notes sur les deux auteurs du Messager de Hesse : Büchner, auteur du Danton, et Weidig, pasteur de Butzbach ».
11/2008
Malverbot, 1941
Cette traduction a d’abord paru en 2004, dans la revue Mécanique urbaine. Il s’agit d’une lettre adressée au peintre Emil Nolde par Ziegler, Président de la Chambre des Beaux-Arts du Reich, le 23 août 1941.
12/2008
Une dernière pichenette pour François-Régis Hutin. Critique de la critique des médias
Il s’agit de donner une gifle à Ouest-France. Une belle claque qui résonnera dans toute la Bretagne, et même en Loire-Atlantique, en Mayenne, et jusque dans les faubourgs du XIVème arrondissement de Paris, autour de la gare Montparnasse.
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